rien
pic by josh
je ne sais même plus ce qui se passe. j'ai des frissons, j'ai de l'amour, j'ai de la haine, j'ai ce je ne sais quoi qui me prend les tripes, avec cette sorte d'attente. qui m'aime. qui me torture. qui me rend belle. qui me gonfle les yeux. je ne demandais pas grand chose. juste la vérité. cette vérité qui me disais je t'aime chaque nuit. des lèvres. ses lèvres. rien que les siennes, j'aurais pu tout accepter de lui. tout. même de la violence. mais ce rien. ce rien me fais gerber. j'ai sentie son parfum... je l'aurais aimer chaque minute d'avantage, j'en suis sûre. je lui aurait fait l'amour avec des larmes dans ma passion tellement il me foutrait du bonheur dans les yeux. mais. mais. mais. je ne voulais pas de ce mais. pas de ce rien. j'ai besoin d'un truc fort. d'un truc qui m'arrache la gorge et l'esprit, histoire de moins penser à lui. on m'avait prévenue. pour lui je ne voulais pas croire les autres. peut-être que je me collerais devant sa porte. pour au-moins connaître ce qui l'est. savoir. au risque de me sentir capable de l'aimer encore plus. mais. mais. mais. c'est tout. c'est rien. c'est lui. c'est ce que je voulais. ce que je désirais. ce que j'embrassais. lui et ses lèvres, sa peau, son corps, ses frissons. à quoi bon écrire tout ça. mon coeur qui aime de nouveau, qui s'était autorisé à lui et son amour comme une promesse. je tremble. j'ai même détruis des tournesols tout à l'heure. il faut que je puisse fuir quelque part, près de lui ou aussi loin que ses promesses... peu importe. c'est la fin. j'ai peur, pour de bonnes raisons cette fois. je l'ai attendue avec tout cet amour au bout des lèvres prête à tout lui donner, dès qu'il frotterait le quai de la gare. mais lui et son parfum ne prenderont certainement jamais ce foutu train.
* G. si tu me lis, pardonne moi.